Combat d’arrière garde.
Le papier est déjà en train de disparaître, les librairies de fermer et nous ne sommes qu’au début de la tendance.
Outre la partage de connaissances, le travail en réseau et les moyens de communication fabuleux qu’offre l’informatique, l’arrivée massive des tablettes et des liseuses vont accentuer ce déclin car elles se transportent comme des bouquins contrairement aux PC avec leurs encombrants claviers. Une seule d’entre elle, peut contenir des milliers d’ouvrages accessibles n’importe où.
Les ordinateurs consomment de moins en moins en dehors des « bêtes de course » ou des écrans immenses qui sont inutiles pour la majorité des gens.
La question du recyclage commence a être prise en compte et s’accentuera ne serait-ce qu’avec l’augmentation des prix des ressources rares qui constituent en partie les PC et autres tablettes. La fabrication du papier coûte aussi très cher à l’environnement.
Contrairement au papier, Internet permet d’accéder à une base de données gigantesque de n’importe où, y compris dans des coins où n’existent pas de bibliothèques digne de ce nom.
Ainsi, le plan haut débit du gouvernement est réellement indispensable.
Les chercheurs ne pourraient se passer aussi de ce fabuleux outil.
Ne parlons même pas des entreprises.
Malheureusement, la France est en train de rater le virage d’une ère nouvelle en restant frileuse vis à vis de l’informatique et de la robotique.
« Introduire la dépendance vis à vis des ordinateurs dans les écoles primaires est une erreur stratégique à long terme: les ordinateurs sont des objets importés et contrôlés par des puissances non européennes. Si jamais la France subit un embargo, elle ne pourra plus fonctionner sans ordinateurs. »
C’est une vision des choses, il faut se passer d’ordinateurs car ils induisent une dépendance à l’extérieur. Je préfère la vision qui consiste à dire « nous ne voulons pas être dépendants des autres, alors formons la population à l’informatique ». Du coup, on aura des gens capables de construire des ordinateurs (et hop, des emplois !), de les programmer, d’utiliser les outils présents sur les ordinateurs, etc… Au constat que je peux partager (celui de la dépendance), je trouve que la solution proposée n’est pas la bonne… Enfouir la tête dans le sable ne permet rarement de s’en sortir brillamment !